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Transmissions d’entreprises : un marché d’opportunités en 2025

Par Le Hub Reprise-Transmission, 07 octobre 2025, 4 min
 

 

Le paysage entrepreneurial français s’apprête à connaître un tournant majeur. Dans les dix prochaines années, près de 500 000 entreprises seront à reprendre. Une vague inédite portée par le vieillissement des dirigeants et la volonté d’assurer la pérennité d’un tissu économique local souvent constitué de PME familiales.
Si cette transition représente un défi pour la continuité des savoir-faire, elle constitue surtout une opportunité exceptionnelle pour les repreneurs. Dans un contexte économique plus stable et mieux structuré, le marché de la transmission attire désormais aussi bien les cadres en reconversion que les entrepreneurs aguerris. Comprendre ses dynamiques, ses valorisations et ses conditions d’accès est devenu essentiel pour agir au bon moment.

 

Anticipation des transmissions en forte hausse

Jamais la France n’aura connu un tel renouvellement de son patrimoine entrepreneurial. Selon plusieurs études (DGE, Bpifrance), près d’un tiers des dirigeants ont aujourd’hui plus de 55 ans, et un grand nombre d’entre eux n’ont pas encore préparé leur succession.
Les reprises devraient ainsi s’accélérer sur la décennie à venir, notamment dans les régions où les entreprises sont encore détenues par leurs fondateurs.
Pour les repreneurs, c’est un moment stratégique : les sociétés à vendre sont nombreuses, souvent rentables, et la concurrence reste limitée par rapport à la création d’entreprise. Le repreneur bénéficie d’un actif existant (clientèle, notoriété, équipes) lui permettant de générer immédiatement du chiffre d’affaires.



 

Les secteurs les plus concernés

Certaines activités concentrent déjà la majorité des transmissions. L’enseignement, la santé, les services aux entreprises et le commerce figurent parmi les secteurs les plus représentés.
Ces domaines partagent un point commun : une forte intensité humaine et un ancrage local solide. Ils reposent sur la confiance, la qualité de service et la relation de proximité.
Cependant, chaque secteur possède ses propres spécificités :

  • Dans la santé, la réglementation et la gestion du personnel médical imposent une transmission encadrée.

  • Dans le commerce, la reprise du bail commercial et la fidélité de la clientèle sont déterminantes.

  • Les services aux entreprises exigent quant à eux une reprise maîtrisée des contrats et des équipes, sous peine de perte de récurrence.

Pour maximiser leurs chances de succès, les repreneurs doivent bien cibler les activités compatibles avec leurs compétences, leur expérience et leur capacité financière.



 

Un marché désormais stabilisé

Après une période marquée par les incertitudes sanitaires, la hausse des taux et les tensions sur les financements, le marché de la transmission retrouve aujourd’hui un équilibre.
Les cédants sont mieux préparés, les entreprises plus solides, et les acquéreurs mieux formés. La majorité des opérations s’effectuent désormais dans des contextes financiers sains, avec des entreprises rentables et sans endettement excessif.
Cette maturité se traduit aussi par une professionnalisation du processus de reprise : valorisations établies sur des bases objectives (EBE, rentabilité, récurrence clients), audits plus complets et meilleure préparation des deux parties avant la signature.

 

L’évolution des prix de cession et la question du financement

Les prix de cession se sont globalement stabilisés, mais restent variables selon les secteurs et la taille des structures.
Les entreprises de services récurrents et celles disposant d’équipes autonomes conservent des valorisations solides, tandis que les commerces de proximité et les structures artisanales affichent des niveaux plus raisonnables, souvent indexés sur la rentabilité réelle.

Le véritable enjeu pour les repreneurs reste le financement.
En moyenne, les banques exigent un apport personnel de 20 à 30 % du prix de cession.
Concrètement :

  • Avec 100 000 € d’apport, un repreneur peut viser une entreprise valorisée entre 350 000 et 500 000 €.

  • Avec 200 000 € d’apport, il peut accéder à des structures de 700 000 à 1 M€, souvent plus solides et dotées d’équipes en place.

Cet effet levier permet d’envisager une croissance rapide, à condition de bien calibrer le financement et de sécuriser la rentabilité future.


 

Soutien public, formation et défis à la reprise

Les pouvoirs publics encouragent activement la transmission pour éviter la disparition d’entreprises viables. Des dispositifs tels que les prêts d’honneur, les garanties Bpifrance, ou encore les fonds régionaux dédiés à la reprise facilitent l’accès au financement.
Mais au-delà de l’aspect financier, la réussite d’une reprise repose largement sur la préparation et l’accompagnement humain.

Reprendre une entreprise, c’est avant tout un engagement personnel fort, souvent le projet d’une vie. Pour cette raison, de nombreuses structures se mobilisent pour accompagner les repreneurs :

  • Les formations spécialisées comme celles proposées par le CRA (Cédants et Repreneurs d’Affaires) permettent de se former aux aspects juridiques, financiers et humains d’une reprise.

  • Les plateformes de mise en relation facilitent la rencontre entre cédants et repreneurs, en apportant visibilité, outils et suivi.
    Ces dispositifs jouent un rôle clé pour rendre la démarche plus accessible, plus humaine et moins risquée.

Les experts de la transmission, qu’ils soient formateurs, conseillers ou facilitateurs,  participent ainsi à un véritable écosystème d’accompagnement, essentiel pour transformer un projet ambitieux en réussite durable.


 

Conclusion

Le marché de la transmission d’entreprises entre dans une phase de maturité et d’opportunités.
Avec un volume croissant de sociétés à reprendre, des valorisations stabilisées et un environnement financier plus clair, le moment est propice pour les repreneurs bien préparés.
Anticiper son projet, évaluer correctement la valeur de l’entreprise, calibrer son apport et s’entourer de ressources compétentes sont aujourd’hui les clés d’une reprise réussie.
Parce qu’une reprise d’entreprise ne s’improvise pas, elle se prépare, s’apprend et s’accompagne.

 

Le conseil de Martin

Dans un marché où les opportunités se multiplient, le véritable enjeu n’est pas de trouver une entreprise à reprendre, mais de réussir à la concrétiser dans de bonnes conditions.
Beaucoup de repreneurs hésitent à franchir le pas, par crainte de la complexité des démarches ou du coût des conseils. Pourtant, avec un intermédiaire comme Le Hub Reprise Transmission, vous avancez avec un partenaire qui agit pour vous, pas à votre place.


Notre rôle n’est pas de conseiller, mais d’impacter : nous négocions, structurons et alignons les intérêts de toutes les parties pour que la reprise se fasse efficacement, dans un cadre clair et sécurisé.
Vous pouvez alors vous concentrer sur l’essentiel, le business, pendant que nous faisons avancer la transaction.

 

Par Martin Truchot